En cette période exceptionnelle de confinement, le temps devient long, mais les beaux jours sont là, alors pourquoi ne pas occuper utilement ce temps en alliant la culture et la domotique ?
Pour tout vous dire, à la maison nous avons décidé cette année de cultiver notre jardin de A à Z sans passer par l’achat de plants. Habituellement, nous allions en jardinerie et nous plantions les plants fraîchement achetés dans le jardin. Mais d’une cette année, acheter des plans, bien que toléré n’est pas pour moi un besoin vital qui nécessite de prendre le risque de parcourir les magasins en cette période très risquée. Enfin, de deux, dans une démarche éco-responsable, nous avons décidé de cultiver en cycle fermé cette année. Une nouvelle expérience qui porte finalement ses fruits.
Comment cultiver ses propres légumes à moindre coût ?
Désireux de donner vie à des légumes de qualité, nous avons tenté une nouvelle expérience cette année. Premièrement, depuis plusieurs mois, nous essayons autant que possible d’acheter des légumes bio. Ce sont ces mêmes légumes qui seront la base de notre potager.
En effet, nous avons récupéré les nombreux grains contenus dans nos légumes pour s’essayer aux semis. Ainsi, nos semis de poivrons, tomates, piments, concombres, aubergines, melons ou encore courgettes sont directement issus de notre consommation des mois passés.
Où trouver la terre et les contenants ?
Pour la terre, nous utilisons un composteur. Installé chez les poules, nous y déposons chaque jour nos nombreux déchets organiques tels que les épluchures de légumes, les tontes de gazon mais aussi les cendres de la cheminée ou encore les coquilles d’oeufs entre autres. Cela est quotidiennement gratté et retourné par les poules qui contribuent ainsi à l’oxygénation du composte.
En ces premiers jours de printemps, le composte constitue une terre de grande qualité hautement appréciée par nos nombreux semis de l’année. Ainsi, nous sommes en autosuffisance et n’avons même pas besoin d’aller acheter du terreau au magasin.
Et les contenants me direz-vous, Avril reste un mois précoce pour planter des légumes en pleine terre. Les gelées menacent encore, il faut donc prévoir une protection pour ces semis qui aiment la chaleur pour prospérer. C’est pourquoi, nous avons fait le choix de recycler les bouteilles d’eau de 6 litres que nous consommons. A 5 à la maison, l’eau en pack part à une vitesse folle et génère beaucoup de déchets… Avec les grosses bouteilles de 5 ou 6 litres, les déchets sont diminués, mais surtout, nous pouvons les réutiliser pour planter les graines et se servir de la partie haute pour les protéger la nuit.
Enfin, nous utilisons une serre d’hivernage pour les différents arbustes qui craignent le gel de l’hiver. Les beaux jours de retours, les oliviers, bambous et palmiers ont regagné le terrain et la petite serre d’hivernage devient une véritable pouponnière pour nos légumes en cours de croissance.
Et la domotique dans tout ça ?
Vous me connaissez, il y a toujours un peu de domotique et un aspect connecté dans chacun des projets de la maison. Notre potager autosuffisant, lui aussi n’échappe pas à la règle.
Afin de rester dans la lignée de cet article, mon choix se porte donc sur de la récupération. J’ai donc fait le choix de surveiller la température et l’hygrométrie de la serre à l’aide d’une sonde thermo/hygro Oregon que j’avais d’avance et des moniteurs de plantes connectés Xiaomi. Simple et léger, mais le principal y est et cela me permet de surveiller la température qui peut vite grimper dans la serre. Ainsi, je peux très facilement mettre en place une alerte SMS quand la température devient trop élevée dans la serre pour nous prévenir d’ouvrir la serre.
On peut imaginer d’autres configurations, par exemple un jardin connecté en appartement sur le même principe avec une lampe connectée qui reproduit la lumière du soleil nécessaire à la croissance des légumes. Enfin pour ceux qui n’ont pas de place voire pas de temps, il existe les potagers connectés type Prêt à pousser. Simples et basés sur le principe de l’hydroponie, ce dernier gère tout pour vous et vous permettra d’avoir des aromates toute l’année. C’est d’ailleurs un objet que nous utilisons chaque hiver, nous apportant du basilic, de la coriandre et du persil frais toute l’année.
Conclusion
Cultiver ses légumes en autosuffisance en période de confinement est tout à fait possible. C’est même possible à moindre frais et constitue un projet familial qui peut occuper les longues journées et en contrepartie vous fournir des légumes frais, bio et entièrement fruits de votre travail. Un plaisir supplémentaire quand vous les cuisinerez dans quelques semaines !
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